DIACHRONISM :
En 2005, avant même la sortie de son premier album, Ibrahim entame un travail qui lui semble évident. Avec son premier album, Ibrahim avait fait une proposition artistique, mais était loin d’avoir terminé tout ce qu’il avait à dire. Et ce second album était la suite logique du premier. Une évolution en forme de question. « Dois-je évoluer forcément dans une direction artistique claire : Orientale, ou Occidentale ? Suis-je contraint de par mes origines de me réfugier dans la facilité de l’exotisme ? » Ibrahim pose cette question à travers un procédé étonnant. 2 CD dans le même album. L’un « DISORIENTAL » et l’autre « PARADOXIDENTAL », et tous deux traitent la même interrogation sous deux angles bien distincts. Le premier est le regard de l’oriental sur le métissage avec l’occident. L’autre est le regard de l’occidental sur le métissage avec l’orient. Cet album est selon Ibrahim un travail de recherche. Loin d’être un aboutissement, il est inscrit dans une démarche thérapeutique artistique et intime.